Korsar . Une collection pour cartophiles.

Si c'est le Jeu de la "Jacotte" * qui nous a fait découvrir "KORSAR", jusqu' à ce mois de Messidor, nous ne pûmes jamais mettre la main sur une petite boite.
Nous fûmes donc très heureux d'en trouver une nouvelle facture éditée par "Pixie Games", puis de batailler avec les nouvelles cartes illustrées par Vincent Burger.
Ces cartes ont été simplifiées à un point où l'on peut penser que les 48 cartes pirates (navires) ont été imprimées à la vieille mode pour être ensuite chacune travaillée au pochoir afin de les différencier en 4 couleurs, puis tamponnée jusqu'à 8 points de valeur.
Seules les cartes des 4 Capitaines et de L'Amiral sont uniques.
Notons qu'à la différence d'éditions précédentes, la couleur d'appartenance de ces Capitaines est ici très facilement visible.
Les références historiques de quelques autres éditions ont laissé place à un dessin plus ludique.
Mary la rousse ( voire Anne Bonny ) et Barbe noire restent cependant identifiables.

Assurément de belles cartes toilées qui devront malgré tout résister - il est sûr - aux nombreux abordages que vous allez commettre.
Vous pourrez aussi compléter une collection de différentes éditions :
Celle de 1992 de chez "Amigo".
Celle de 2002 réalisée chez "Heidelberger".
Celle de 2005 mis en navigation par "Tilsit".
Celle de 2010 de chez "Asynchron".

Notons également que ce jeu né de l'imagination de Reiner Knizia a reçu le prix américain Menson Sélect en 2005.
Les rouages du jeu sont donc facilement lisible sur l'internet.
Cliquer ici :
Korsar la règle du jeu.
Serez vous un nouveau "Renard des Mers" ?
Un corsaire est une personne autorisée par une lettre de marque à attaquer en temps de guerre, tout navire battant pavillon d'États ennemis, et particulièrement son trafic marchand, laissant à la flotte de guerre le soin de s'attaquer aux objectifs militaires.
(extrait de La Mission de l'épervier , une Bd de Charlier JM )

Jean Bart de Dunkerque et Surcouf de Saint Malo en ont été de solides représentants.
Dans KORSAR, chaque joueur contrôle à la fois des galions remplis d’or, et des corsaires sanguinaires !
Pur jeu d’ambiance et familial, KORSAR parvient aussi à séduire les joueurs ludopaths.
Certes on ne passera pas une soirée entière dessus mais entre deux gros jeux on enchaîne avec plaisir 2 à 3 parties (de 10 à 30 mn).
Tout le plaisir résulte souvent dans les batailles et les manipulations de joueurs où l’on incite les autres à attaquer tel ou tel bateau pour pouvoir passer le sien tranquillement pendant ce temps.
Dans notre découverte du jeu :
Martial a été un Pirate de ce genre incitatif.
Nicolas a lui profité des abordages chez les autres joueurs pour faire naviguer discrètement ses petits galions qui malgré leurs pauvres chargements ont tout de même conduit l'individu à la Victoire par deux fois !
Au vu de la taille et du prix du jeu, cette dernière version remplie parfaitement son contrat, elle n’encombre pas vos étagères et vaut largement la somme investie.
Soulignons ces faits oubliés de notre part :
La partie s'arrête quand la pioche est épuisée et qu'un des joueurs n'a plus de cartes.
(Et non pas tous les joueurs !)
Lorsque la pioche est épuisée, un joueur peut se défausser d'une carte (sauf un vaisseau) qu'il ne veut pas jouer.
Chaque joueur compte le nombre de pièces d'or qu'il a remportées avec les vaisseaux.
Il retranche ensuite les points des vaisseaux qu'il a éventuellement gardés en main.
Le joueur qui totalise le plus grand total est déclaré vainqueur.
Signé : Surplouf petit corsaire
*ps : Le Jeu de la Jacotte fera l'obet d'un prochain article.